Une étude menée par l’Université de Melbourne prouve que l’indice de confiance des internautes augmente avec un bon webdesign, qui rassure et encourage même à l’achat.
Si le principe même peut paraître évident, il fallait tout de même le prouver : le webdesign d’un site est un facteur de confiance pour les internautes. C’est la conclusion d’une étude menée par l’Université de Melbourne qui sera présentée au World Congress in Computer Science, Computer Engineering, and Applied Computing, à Las Vegas.
L’étude montre tout d’abord que l’indice de confiance quant aux sites de e-commerce a augmenté de 20% en cinq ans. « En tant qu’humains orientés par les aspects esthétiques, nous sommes psychologiquement programmés pour accorder notre confiance aux gens beaux, c’est la même chose en ce qui concerne les sites web. Notre comportement offline [...] se transpose dans notre existence online », affirme Brent Coker, l’auteur de l’étude.
Toutefois, la multiplication des sites de e-commerce sur la toile est aussi à double tranchant, puisque depuis 2007, la fidélité envers un site ou un autre a chuté de 30%. L’étude porte sur une base de 130 sites selon plusieurs critères : le webdesign, la confiance inspirée, l’efficacité du moteur de recherche interne, la qualité et la quantité d’informations et la réactivité du site.
« La plus grande source de frustration rencontrée sur un site est de ne pas y trouver d’information pertinente. Le meilleur moyen d’éviter que les internautes se tournent vers un autre site, et d’augmenter leur fidélité, c’est d’être intéressant. Etre beau mais sans avoir rien à dire, ça n’est pas suffisant », continue l’auteur. Il en va de même pour les réseaux sociaux, qui augmentent la confiance si les articles sont partagés.
« En comparaison avec il y a 5 ans, nous accordons davantage de confiance aux sites attrayants, nous sommes moins tolérants face aux sites qui diffusent une information peu pertinente et nous sommes plus enclins à nous tourner vers de nouveaux sites. » Selon-lui, « le shopping offline est très différent du shopping online. Offline, nous effectuons nos achats dans une grande pièce, dotée d’une signalétique claire, et avec l’aide le plus souvent d’un vendeur. Online, en revanche, ce que nous cherchons est enfui quelque part et on nous laisse le chercher tout seul », termine-t-il.
Voici quelques exemples de sites e-commerce que nous aimons particulièrement :