Présentation du travail d’Olivier Ratsi, artiste visuel et multimédia français, qui remet en question dans ses travaux notre perception du monde et sa représentation. La série « Anarchitecture » s’intéresse plus particulièrement à l’architecture de grands immeubles dans l’espace urbain.
Olivier Ratsi se définit lui-même comme un « artiste visuel ». Il utilise la photographie afin « de développer des installations multimédia et élaborer des performances audiovisuelles » et son travail « s’articule essentiellement autour des représentations de la perception du monde et de l’expérience du réel ». Olivier Ratsi est également membre du label européen AntiVJ, un collectif d’artistes qui s’intéresse à la lumière projetée et à la manière dont elle peut influencer notre perception (ce que l’on appelle parfois du « mapping vidéo »).
L’ensemble des travaux (images animées, images fixes et installations) d’Olivier Ratsi est à retrouver sur son site (www.ratsi.com), tandis que la série Anarchitecture fait l’objet d’un intérêt plus particulier sur un autre site de l’artiste : WYSI*not*WYG (What You See Is not What You Get), où Olivier Ratsi développe plus profondément sa démarche. Voici ce qui est dit à propos du projet Anarchitecture :
« Les Anarchitectures sont des échantillons d’images, tirés de notre réalité objective.
L’idée est de fragmenter un paysage urbain à partir d'un sample (photographie) selon un processus qui décompose en plusieurs plans les éléments fixes en gardant une représentation fidèle des éléments en mouvement.
Mes anarchitectures peuvent faire référence aux travaux de Gordon Matta-Clark mais à l’encontre de son approche qui revendique un caractère sociopolitique, mes Anarchitectures s’intéressent aux problématiques qui questionnent le rapport de l’humain et son espace de vie.
Elles remodèlent l’évolution du paysage urbain, et poussent le spectateur à interagir avec l’œuvre selon un exercice mental de reconstruction visuelle.
Les œuvres sont classées par pays afin d’exhiber l’étendu des changements architecturaux. »
Dans la suite du billet, une sélection de quelques unes des œuvres tirées de la série « Anarchitecture » d’Olivier Ratsi :
