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Adobe a créé la sensation en présentant, lors de sa conférence Adobe Max 2010, un outil capable de convertir du contenu Flash en HTML5. Cet outil est stratégique pour Adobe, qui évite ainsi l’obsolescence de ses logiciels de création. Adobe a trouvé la parade. Alors que tout le monde ne parle que du langage HTML5 comme étant celui qui rendra obsolète les outils de création, dont Flash, Adobe a trouvé la parade en jouant la carte de la complémentarité. L’éditeur a donc présenté un outil capable de convertir du contenu Flash directement en langage HTML5, CSS et consorts, là où manuellement, ceci prendrait « de nombreuses heures, voire de nombreux jours », explique le présentateur de la conférence Adobe MAX 2010. Suite à la démonstration, une vague d’applaudissement a jaillie de l’audience, visiblement stupéfaite. « Mais ce n’est pas uniquement ce que nous souhaitons faire. Ce que nous voulons vraiment proposer, c’est de vous donner la possibilité de réutiliser vos créations », explique-t-il encore. « Adobe vit ou meurt par sa capacité à aider les utilisateurs à résoudre leurs problèmes », écrit John Nack, d’Adobe, sur son blog. S’iol ne s’agit que d’une présentation pour le moment, il y a fort à parier qu’Adobe va continuer à bétonner son outil. Car celui-ci va permettre à l’éditeur de conserver ses utilisateurs sur ses logiciels. Et donc de ne pas les rendre désuets…
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Ulule, Kickstarter, KissKiss Bankbank : au cours des dernières années, les plateformes de financement participatif (ou crowdfunding en anglais) ont vu leur popularité croître au fil des projets qui se finançaient grâce à ce procédé nouveau. Inspiré des principes du microcredit, ces systèmes permettent de lever des fonds pour un projet ou une entreprises sans forcement passer par le système bancaire. Une aubaine pour les créatifs, mais il convient avant tout de savoir ou l’on met les pieds et ce qu’un tel projet représente. Contrairement à l’impression que ces plateformes peuvent donner au premier abord, il ne suffit pas de « vendre du rêve » sur une page Web pour pouvoir soudainement réaliser ses rêves les plus fous. Un projet de financement participatif se prépare et s’organise.
Le coloriste est une profession souvent méconnue dans le monde de la bande dessinée, mais n’en reste pas moins un incontournable dans beaucoup de projets de bande dessinée. Choisi par la maison d’édition ou suggéré par l’auteur avec qui il doit être capable de s’entendre, le coloriste reste souvent dans l’ombre, mais son travail est déterminant. A mi chemin entre les auteurs, les maisons d'éditions et les imprimeurs, son métier lui demande des compétences nombreuses qu'il doit la plupart du temps apprendre par lui-même. Nous avons interrogé deux coloristes sur leur métier, l’évolution des pratiques et les problèmes qu’ils rencontrent au quotidien.