Dernières News à la Une :

Par Hugo Mazo le 04/06/2009 Article Rating

L’Institut de Recherche et d’Innovation élargit ses partenariats et présente ses axes de développement. A la base, l’IRI a été fondé en 2006 par le Centre Pompidou sous l’impulsion du philosophe Bernard Stiegler. Microsoft France et le CCCB (Centre de culture contemporaine de Barcelone) ont ensuite rejoint le projet pour acquérir, en 2008, le statut d’association.

L’Institut accueille désormais cinq nouveaux partenaires : l’université de Tokyo, le Goldsmith College (université de Londres), l’Ecole nationale supérieure de création industrielle de Paris (ENSCI), l’Institut télécom (Paris) et l’Ecole supérieure des arts de l’image Les Rocailles (Biarritz-Anglet). L’IRI compte également dans ses rangs d’autres collaborateurs tels que le Cap Digital, l’Agence nationale de la recherche (ANR) et la Commission européenne.

On remarque dans ces partenariats la pluridisciplinarité des acteurs. En effet, mêlant artistes, gens de lettres, acteurs culturels et scientifiques, universitaires et industriels, l’IRI a une triple vocation : théorique (Sciences Humaines et Sociales), culturelle (favorise l’amateurisme) et technologique. Cette dernière pilote le développement, au sein de l’«Atelier», des dispositifs logiciels et des plateformes collaboratives sous forme de prototypes. Des méthodes originales de design et de conception sont mises en œuvre.

Les plateformes technologiques de l’IRI

Le principal projet de l’IRI, c’est le logiciel «Ligne de temps». Il permet de découper un film, à l’image des timelines utilisées sur les bancs de montage numérique. L’utilisateur a alors accès aux différents plans du film et peut y ajouter des commentaires textuels, audio, vidéo ou documentés par des images ou des liens Internet.

C’est autour de ce logiciel que se sont ou seront développés tout un ensemble de plateformes et de projets collaboratifs.

 


 

D’ores et déjà disponible, la revue L’Amateur est un espace critique centré sur les objets de recherche et les activités de l’IRI et du Centre Pompidou. Cette revue s’attache à expérimenter de nouvelles formes d’écriture collaborative.

Dans la continuité du projet Ligne de temps, et avec le projet CineLab et ses prolongements CineCast et EMMA, l’IRI ainsi que l'ensemble de ses partenaires travaillent sur un système évolué collaboratif de la critique cinématographique. Chacun aura la possibilité d'apporter son savoir-faire dans la construction de critiques avec des annotations à base de textes, de vidéos et d’enregistrements audio.

L’enjeu serait alors l’accessibilité. Mais aussi les possibilités du très haut débit (plus de 100Mbit/s) avec le projet THD, la promotion du cinéma indépendant avec le projet européen Glitner, l’analyse des processus de créativité avec le projet TICTAC et la numérisation, la pérennisation et l’accessibilité des archives audiovisuelles dans le domaine des sciences humaines et sociales avec le projet AnthropoNet.

Les applications de ces projets

Cinq réalisations en cours illustrent les recherches menées par l’IRI et notamment l’utilité du logiciel Ligne de temps. Ces applications suivent trois axes : les appareils critiques, les technologies collaboratives et les interfaces multimodales dans les pratiques instrumentées.

Parmi les appareils critiques, «Lecture signée» permet de produire, à partir de ses notes dans Ligne de temps ou sur une vidéo sur le web, une page web ou un texte qui va à son tour pointer vers la séquence audiovisuelle.

«Vidéolivres» permet de s’enregistrer afin de produire une vidéo chapitrée et indexée. Et la «Boussole sémantique» permet de consulter les parties polémiques d’un discours (adhésion, contradiction, réinterprétation,…). Le projet «Periplus» a l’ambitieuse intention de mettre au point un système de navigation dans les corpus multimédia que constituent l’Internet et les réseaux télévisés depuis les trois interfaces (télévision, ordinateur et mobile).

Pour l’axe des technologies collaboratives, l’IRI a présenté son projet «Annotation Live», permettant d’apposer des annotations collaboratives par la voix ou par le geste, en temps réel, dans un contexte de web casting.

Enfin, pour le dernier axe «Interfaces multimodales dans les pratiques instrumentées» a été présenté le projet «Fingers’dance». En collaboration avec l'équipe Surface de Microsoft, cette réalisation a pour but de mettre au point un système de navigation par le geste dans la vidéo.

Pour cela, le projet s’appuie sur la signification de certains gestes dans le domaine de la danse et a pour ambition une universalité de la sémantique des gestes.
 



Notations 

Autres news Web, Vidéo

Les dossiers de Créanum

Gameplay émergent : l’avenir du jeu vidéo ?
Par Guillaume Perissat le 07/03/2014
Un concept agite le monde du développement. Il bouleverse les systèmes de règles établis et donne une grande liberté au joueur. Dites adieu à la narration, à la linéarité et aux scripts : le gameplay émergent arrive… ou demeurera une utopie. 

[Lire le dossier...]

Autres dossiers Jeu
Crowdfunding : le financement participatif, une solution pour les graphistes ?
Par Louis Adam le 28/07/2014

Ulule, Kickstarter, KissKiss Bankbank : au cours des dernières années, les plateformes de financement participatif (ou crowdfunding en anglais) ont vu leur popularité croître au fil des projets qui se finançaient grâce à ce procédé nouveau. Inspiré des principes du microcredit, ces systèmes permettent de lever des fonds pour un projet ou une entreprises sans forcement passer par le système bancaire. Une aubaine pour les créatifs, mais il convient avant tout de savoir ou l’on met les pieds et ce qu’un tel projet représente. Contrairement à l’impression que ces plateformes peuvent donner au premier abord, il ne suffit pas de « vendre du rêve » sur une page Web pour pouvoir soudainement réaliser ses rêves les plus fous. Un projet de financement participatif se prépare et s’organise.

[Lire le dossier...]

Autres dossiers Web
Google, Adobe... la typographie en danger ?
Par Louis Adam le 12/09/2013
Le tournant du numérique n’a rien de neuf dans le monde de la typographie. Depuis les débuts de l’informatique, la question des polices a toujours été prise en compte, même si rarement sur le devant de la scène. Les années 90 ont vu l’arrivée de nouveaux acteurs tels qu’Adobe qui sont venus redéfinir les règles du marché, en proposant à tous ses utilisateurs des polices de qualité telles que Garamond. Mais face à des entreprises telles que Google qui met à disposition, à travers son service Google Font, un nombre incalculable de polices en libre utilisation, comment les fonderies numériques qui investissent et vivent de la création typographique peuvent-elles survivre ?

[Lire le dossier...]

Autres dossiers 2D, Web
Coloriste : une profession qui en voit de toutes les couleurs
Par Louis Adam le 30/08/2013

 Le coloriste est une profession souvent méconnue dans le monde de la bande dessinée, mais n’en reste pas moins un incontournable dans beaucoup de projets de bande dessinée. Choisi par la maison d’édition ou suggéré par l’auteur avec qui il doit être capable de s’entendre, le coloriste reste souvent dans l’ombre, mais son travail est déterminant. A mi chemin entre les auteurs, les maisons d'éditions et les imprimeurs, son métier lui demande des compétences nombreuses qu'il doit la plupart du temps apprendre par lui-même. Nous avons interrogé deux coloristes sur leur métier, l’évolution des pratiques et les problèmes qu’ils rencontrent au quotidien. 

[Lire le dossier...]

Autres dossiers 2D
Nouvelles plateformes de diffusion : pour les artistes, quelles solutions ?
Par Louis Adam le 25/07/2013
Il y a deux semaines, le chanteur Thom Yorke expliquait sur son compte Twitter qu’il cessait de diffuser sa musique via Spotify. La raison de son coup de gueule est assez simple : selon lui, les services de streaming comme Spotify et Deezer ne rémunèrent pas suffisamment les artistes qu’ils diffusent. Un détail pour les stars reconnues et largement écoutés, mais Thom Yorke s’inquiète surtout des problèmes que ce système engendre pour les petits artistes qui ne disposent pas d’une audience importante. Les plateformes de diffusion se sont multipliées ces dernières années, offrant aux musiciens la possibilité de diffuser eux-mêmes leurs albums et chansons sans avoir à se reposer sur l’industrie musicale traditionnelle. Mais que doit-on espérer de ces nouveaux moyens de diffusion, que certains n’hésitent plus à présenter comme le seul recours d’une industrie en perte de vitesse face aux transformations imposées par l’arrivée du numérique ? Nous avons recueilli quelques témoignages d’artistes utilisant ces plateformes pour diffuser leur musique.

[Lire le dossier...]

Autres dossiers Musique, Web

News