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C'est un jeune directeur artistique et journaliste musical pour le magazine hebdomadaire gratuit féminin Stylist. En apprenant la nouvelle de la fusillade qui a décimé Charlie Hebdo , il a tout de suite créé un logo Je Suis Charlie reprenant sobrement en blanc et gris sur fond noir la typographie de "Charlie". Peu après le post de cette image sur le réseau social Twitter en cette fin de matinée (12h52) du mercredi 7 janvier, ce logotype est devenu l'étendard du hashtag Twitter #jesuisCharlie (apparu lui vers 12h30).
pic.twitter.com/5hr2brBJQt— joachim (@joachimroncin) 7 Janvier 2015
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Son nom ? Joachim Roncin (@joachimroncin). « Je n'avais pas beaucoup de mots pour exprimer toute ma peine et j'ai juste eu cette idée de faire "Je suis Charlie" parce que notamment, je lis beaucoup avec mon fils le livre "Où est Charlie", ça m'est venu assez naturellement », a-t-il déclaré à l'AFP. « Ce que je voulais dire, c'est que c'est comme si on m'avait touché moi, je me sens personnellement visé, ça me tue, quoi. »
Depuis on sait que ce logo a fait le tour de la terre. Et le hashtag #jesuisCharlie s'est vite imposé y compris sur les panneaux d'affichage Decaux, dans certaines gares SNCF ou dans des trains au Royaume-Uni ! Il va de record en record. Une pointe à plus de 6450 tweets / minute mercredi soir vers 21h30. Et déjà plus de 2,1 millions de tweets cumulés.
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Ulule, Kickstarter, KissKiss Bankbank : au cours des dernières années, les plateformes de financement participatif (ou crowdfunding en anglais) ont vu leur popularité croître au fil des projets qui se finançaient grâce à ce procédé nouveau. Inspiré des principes du microcredit, ces systèmes permettent de lever des fonds pour un projet ou une entreprises sans forcement passer par le système bancaire. Une aubaine pour les créatifs, mais il convient avant tout de savoir ou l’on met les pieds et ce qu’un tel projet représente. Contrairement à l’impression que ces plateformes peuvent donner au premier abord, il ne suffit pas de « vendre du rêve » sur une page Web pour pouvoir soudainement réaliser ses rêves les plus fous. Un projet de financement participatif se prépare et s’organise.
Le coloriste est une profession souvent méconnue dans le monde de la bande dessinée, mais n’en reste pas moins un incontournable dans beaucoup de projets de bande dessinée. Choisi par la maison d’édition ou suggéré par l’auteur avec qui il doit être capable de s’entendre, le coloriste reste souvent dans l’ombre, mais son travail est déterminant. A mi chemin entre les auteurs, les maisons d'éditions et les imprimeurs, son métier lui demande des compétences nombreuses qu'il doit la plupart du temps apprendre par lui-même. Nous avons interrogé deux coloristes sur leur métier, l’évolution des pratiques et les problèmes qu’ils rencontrent au quotidien.