Le fameux fabricant d’imprimante 3D a annoncé au CES 2015 une nouvelle génération de filaments composites. En associant ces matériaux, sous forme de poudre, au PLA (Acide Polylactique), il sera bientôt possible d’imprimer des objets imitant les propriétés du métal, du bois ou du calcaire.
C’est à l’occasion du CES 2015, qui se tient en ce moment même à Las Vegas, que MakerBot a annoncé une étape majeure dans l’industrie des imprimantes 3D. On considère généralement que l’impression d’objets 3D en métal ouvrira les portes de l’impression 3D au grand public. Le constructeur s’en rapproche, en proposant, à partir du second semestre 2015, une nouvelle génération de filaments composites.
Jusqu’à présent, la grande majorité des imprimantes 3D destinées au grand public permettaient d’imprimer des objets uniquement en matière plastique, à base de bobines PLA ou ABS. Makerbot y ajoute le bois, la pierre et le métal… Pas directement, évidemment, mais intégrant sous forme de poudre ces différents matériaux au PLA. L’imprimante pourra ainsi reproduire la couleur de matériau de base mais aussi certaines de ses propriétés. Makerbot ne précise pas lesquels, mais on peut d’ores et déjà penser au grain du bois ou du calcaire ou au froid du métal.

MakerBot premier sur le marché des consommables
Evidemment, on ne peut parler ici d’une véritable « révolution » : la démarche de Makerbot est loin de participer à la démocratisation de l’impression 3D. Cette nouvelle génération de bobines devra être associée à des extrudeuses dédiées à chaque type de matériau, accompagnées des drivers appropriés. Le fabricant précise que sa dernière génération d’imprimantes est équipée d’un Smart Extruder, simplifiant le remplacement du dispositif.
Autant dire que seul MakerBot aura la main sur ce nouveau type de polymère composite. La concurrence, y compris les systèmes open source, ne disposera probablement pas de la technologie adaptée avant longtemps, sauf efforts considérable de R&D. Le leader du marché s’arroge donc un contrôle plus serré sur la production de consommables, ce qui ne devrait pas faciliter l’accès au grand public à ce type de matériel.