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Par Guillaume Perissat le 24/04/2014
L'édition 2014 du salon a été l'occasion de découvrir des technologies et des appareils originaux. Casques de RV, ours en peluche connectés, des écrans aquatiques… Leur nombre est trop grand pour que tous puissent être mentionnés. C’est pourquoi nous vous avons concocté une sélection de trois dispositifs aux usages aussi bien ludiques qu'innovants.


3D Mid-Air Acoustic Manipulation 

Ce projet amorcé par l’Université de Tokyo consiste à faire léviter de petits objets ou du liquide via des ultrasons. Une onde stationnaire ultrasonore peut suspendre de fines particules dans l’air. Quatre rayons d’ultrasons sont ainsi utilisés de sorte à maintenir l’objet en lévitation de manière tridimensionnelle. 

L’avantage du dispositif réside dans l’utilisation de la force agissant au centre, au point de contact des quatre faisceaux. La variation des fréquences sur chacun des rayons permet ensuite de déplacer l’objet. Un détecteur de mouvements permet de contrôler la lévitation (via l’intensité des rayons) par quelques gestes simples de la main.

The Virtualizer 

Ce prototype développé par les Autrichiens de Cyberith renforce l'immersion dans la réalité virtuelle. Il s'agit d'un "tapis" permettant de se déplacer dans un environnement virtuel, en utilisant le principe de « faible coefficient de friction » plutôt qu’un système à billes. La force de friction sur le tapis n’est ni trop élevée (trop d’efforts) ni trop faible (effet patinoire), mais demande encore quelques réglages. 

L’utilisateur est « libéré de sa chaise » et invité à explorer la réalité virtuelle en marchant. L’appareil ne limite pas les mouvements, puisqu’il est possible de courir, de s’accroupir ou de s’asseoir (ramper n’est pas encore à l’ordre du jour). En dehors du jeu vidéo, les types d’usages sont nombreux : traitement de phobies, entraînement pour les soldats du feu ou la police, formation des astronautes en vue de leur séjour dans une station spatiale… « Cette technologie ne connaît pas de limites », confirme Tuncay Cakmak, créateur du Virtualizer. La seule barrière connue, jusqu’à présent, est l’absence d’applications de réalité virtuelle, applications qui restent à concevoir et développer. 

Diamond Tableau

La 3D s'invite sur les tablettes. Avec la 3DCG (three-dimensional computer graphic), une image rendue est en deux dimensions. Un seul point de vue est inclus dans l'image, alors que les modèles 3D sont utilisés pour construire une composition 3D. Le Kanagawa Institute of Tchnology propose de modifier cette approche. Leur système utilise la photographie intégrale (IP) de sorte à reproduire toutes les dimensions de l’objet (1024 images au total du modèle sous toutes ses coutures). 

À l’aide d’un logiciel de modélisation, la photographie restitue les différents points de vue, de sorte à obtenir une image stéréoscopique. Puis, grâce à une lentille « œil de mouche », l’image est rendue en trois dimensions, directement sur une tablette basique et disponible sur le marché grand public. Toutefois, cette technologie s’adresse avant tout aux artistes et aux designers. 



Notations 


Les dossiers de Créanum

Gameplay émergent : l’avenir du jeu vidéo ?
Par Guillaume Perissat le 07/03/2014
Un concept agite le monde du développement. Il bouleverse les systèmes de règles établis et donne une grande liberté au joueur. Dites adieu à la narration, à la linéarité et aux scripts : le gameplay émergent arrive… ou demeurera une utopie. 

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Autres dossiers Jeu
Crowdfunding : le financement participatif, une solution pour les graphistes ?
Par Louis Adam le 28/07/2014

Ulule, Kickstarter, KissKiss Bankbank : au cours des dernières années, les plateformes de financement participatif (ou crowdfunding en anglais) ont vu leur popularité croître au fil des projets qui se finançaient grâce à ce procédé nouveau. Inspiré des principes du microcredit, ces systèmes permettent de lever des fonds pour un projet ou une entreprises sans forcement passer par le système bancaire. Une aubaine pour les créatifs, mais il convient avant tout de savoir ou l’on met les pieds et ce qu’un tel projet représente. Contrairement à l’impression que ces plateformes peuvent donner au premier abord, il ne suffit pas de « vendre du rêve » sur une page Web pour pouvoir soudainement réaliser ses rêves les plus fous. Un projet de financement participatif se prépare et s’organise.

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Autres dossiers Web
Google, Adobe... la typographie en danger ?
Par Louis Adam le 12/09/2013
Le tournant du numérique n’a rien de neuf dans le monde de la typographie. Depuis les débuts de l’informatique, la question des polices a toujours été prise en compte, même si rarement sur le devant de la scène. Les années 90 ont vu l’arrivée de nouveaux acteurs tels qu’Adobe qui sont venus redéfinir les règles du marché, en proposant à tous ses utilisateurs des polices de qualité telles que Garamond. Mais face à des entreprises telles que Google qui met à disposition, à travers son service Google Font, un nombre incalculable de polices en libre utilisation, comment les fonderies numériques qui investissent et vivent de la création typographique peuvent-elles survivre ?

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Autres dossiers 2D, Web
Coloriste : une profession qui en voit de toutes les couleurs
Par Louis Adam le 30/08/2013

 Le coloriste est une profession souvent méconnue dans le monde de la bande dessinée, mais n’en reste pas moins un incontournable dans beaucoup de projets de bande dessinée. Choisi par la maison d’édition ou suggéré par l’auteur avec qui il doit être capable de s’entendre, le coloriste reste souvent dans l’ombre, mais son travail est déterminant. A mi chemin entre les auteurs, les maisons d'éditions et les imprimeurs, son métier lui demande des compétences nombreuses qu'il doit la plupart du temps apprendre par lui-même. Nous avons interrogé deux coloristes sur leur métier, l’évolution des pratiques et les problèmes qu’ils rencontrent au quotidien. 

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Autres dossiers 2D
Nouvelles plateformes de diffusion : pour les artistes, quelles solutions ?
Par Louis Adam le 25/07/2013
Il y a deux semaines, le chanteur Thom Yorke expliquait sur son compte Twitter qu’il cessait de diffuser sa musique via Spotify. La raison de son coup de gueule est assez simple : selon lui, les services de streaming comme Spotify et Deezer ne rémunèrent pas suffisamment les artistes qu’ils diffusent. Un détail pour les stars reconnues et largement écoutés, mais Thom Yorke s’inquiète surtout des problèmes que ce système engendre pour les petits artistes qui ne disposent pas d’une audience importante. Les plateformes de diffusion se sont multipliées ces dernières années, offrant aux musiciens la possibilité de diffuser eux-mêmes leurs albums et chansons sans avoir à se reposer sur l’industrie musicale traditionnelle. Mais que doit-on espérer de ces nouveaux moyens de diffusion, que certains n’hésitent plus à présenter comme le seul recours d’une industrie en perte de vitesse face aux transformations imposées par l’arrivée du numérique ? Nous avons recueilli quelques témoignages d’artistes utilisant ces plateformes pour diffuser leur musique.

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