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Dans le street art, il y a différents courants. Il y a ceux qui recherchent un certain style graphique, ceux qui tentent d'afficher leurs couleurs partout dans les rues de la ville, et ceux qui visent les hauteurs. Katsu fait partie de ces derniers, l'artiste avait déjà fait parlé de lui il y a quelques années pour avoir repeint la façade d'un musée d'art contemporain qui hébergeait une exposition de street art. Il s’était alors servi d'un extincteur pour tagger les murs, une manière selon lui de « tester la crédibilité » des organisateurs. L'affaire avait fait scandale, opposant les défenseurs de l'approche vandale et libre de cette discipline aux conservateurs de musées et galeristes soucieux de la propreté de leurs bâtiments.
Mais la dernière invention de l'artiste est bien plus inquiétante qu'un simple extincteur : un drone équipé d'une bombe de peinture, télécommandé par l'artiste et capable de peindre à distance n'importe quelle façade. Le but ici n'est pas vraiment esthétique, le drone semble en effet assez peu maniable, mais plutôt d'interroger les possibilités nouvelles de ces machines qui envahissent peu à peu notre espace aérien. Katsu entend placer les plans de son drone sous licence open source afin que d'autres artistes intéressés par la démarche puissent à leur tour améliorer et modifier le premier prototype.
Katsu s'est toujours placé à la frontière entre le vandalisme et le street art, et ce nouveau projet ne fait pas exception. Les services de polices auront du souci à se faire si une telle invention se répand mais la démarche reste pertinente : les graffeurs ont toujours cherché à poser leur marques dans les recoins les plus inaccessibles et les plus hauts perchés de la ville.
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