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Lanterne magique, zootrope, phénakistiscope, praxinoscope… Ces termes barbares sonnent peut-être comme du latin pour vous. Il s’agit pourtant des ancêtres du cinéma, basés sur la persistance rétinienne pour recréer l’illusion de mouvement.
Le procédé est simple : des images s’enchaînent à une fréquence suffisamment élevée afin de produire une animation. Le mouvement est cyclique.
Des images sont peintes sur un cylindre en verre ou encore disposées dans un tambour. Le dispositif tourne, affichant les illustrations une par une. De son point de vue, le spectateur ne perçoit qu’une image à la fois.
Avec la vitesse suffisante, il verra donc les petits personnages s’animer, d’étranges arabesques se mouvoir… Ce sont les gif du XIXe siècle.
Souvent qualifiées de grotesques, il est évident que ces images ne sont pas l’œuvre d’un Michel-Ange. Pourtant, elles font preuve d’un esthétisme entre l’art médiéval et le pop art. Autant dire que les artistes des jouets optiques étaient en avance sur leur temps.
Mais que se passe-t-il si toutes les images s’animent en même temps ? C’est l’expérience qu’ont tentée les réalisateurs Keith et David Lynch (aucun rapport avec l’autre David Lynch, lui aussi réalisateur). Les deux frères ont déniché un grand nombre de disques de phénakistiscope datant de l’époque victorienne. Ils les ont numérisés et compilés afin d’obtenir une suite de d’images animées disposées en cercle. Ces disques ont ensuite été placés les uns à la suite des autres en une sorte de tunnel infernal. Le résultat est assez dérangeant et pour le moins hypnotique.
The Hope Of A Favourable Outcome by Carly Paradis
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Le coloriste est une profession souvent méconnue dans le monde de la bande dessinée, mais n’en reste pas moins un incontournable dans beaucoup de projets de bande dessinée. Choisi par la maison d’édition ou suggéré par l’auteur avec qui il doit être capable de s’entendre, le coloriste reste souvent dans l’ombre, mais son travail est déterminant. A mi chemin entre les auteurs, les maisons d'éditions et les imprimeurs, son métier lui demande des compétences nombreuses qu'il doit la plupart du temps apprendre par lui-même. Nous avons interrogé deux coloristes sur leur métier, l’évolution des pratiques et les problèmes qu’ils rencontrent au quotidien.