Dernières News à la Une :
Un abribus, New Oxford Street, dans Londres, à une heure d’affluence. Rien de plus normal. Quand soudain, un tigre déboule, une météorite s’écrase à quelques mètres et un robot géant détruit la ville. C’est au tour de la publicité de s’emparer de la réalité augmentée. Il ne s’agit plus ici d’augmenter le réel mais de le détourner.
Pepsi s’est livré à cette expérience dans une rue de Londres. Une des parois de cet abribus est en réalité un écran. Face extérieure, les passants ne voient qu’une affiche publicitaire au logo du fabricant de boissons gazeuses. Une caméra fixée derrière ce panneau filme l’extérieur de l’abribus et restitue face intérieure l’image de la rue en temps réel.
Cet écran est donc, aux yeux du londonien inattentif, une vitre comme une autre. Puis la réalité augmentée fait son œuvre. Des montages vidéo créent des événements insolites et aléatoires qui s’intègrent dans cette réalité extérieure à la cabine. Ainsi ce tentacule géant perce le trottoir et happe un passant innocent. C’est en tout cas ce que la personne à l’intérieur de l’abribus verra.
À l’extérieur, Londres vit un autre jour sous la grisaille et le trottoir est intact. Alors l’usager des transports en commun passe de l’autre côté du miroir : il jette un œil de l’autre côté de la vitre (quitte à manquer son bus ?) et aperçoit le panneau Pepsi. Il comprend qu’il vient de se faire piéger.
L’objectif de Pepsi est la viralité. La vidéo le montre : la première réaction des victimes de cette publicité, après l’étonnement, est de dégainer leur téléphone et de prendre l’écran en photo.
Sans doute vont-ils tweeter #Pepsi ou annoncer à leurs amis sur Facebook avoir été la cible d’une attaque d’OVNI… Ici, la publicité ne cherche pas à capter l’attention du public sur les événements étranges qui se déroulent à l’écran mais sur l’appareil lui-même, un appareil qui affiche au dos en lettres rouge et blanche Pepsi.
A lire aussi...
- Street Eraser : Photoshop s'immisce dans la vraie vie
- Pornhub organise un concours de pubs "Safe For Work"
- Un éditeur de monstres pour fans de Monstres et Cie
- IBM : publicité intelligente pour ville intelligente
- AdBlock Plus lance… un concours publicitaire !
Les dossiers de Créanum
[Lire le dossier...]
Ulule, Kickstarter, KissKiss Bankbank : au cours des dernières années, les plateformes de financement participatif (ou crowdfunding en anglais) ont vu leur popularité croître au fil des projets qui se finançaient grâce à ce procédé nouveau. Inspiré des principes du microcredit, ces systèmes permettent de lever des fonds pour un projet ou une entreprises sans forcement passer par le système bancaire. Une aubaine pour les créatifs, mais il convient avant tout de savoir ou l’on met les pieds et ce qu’un tel projet représente. Contrairement à l’impression que ces plateformes peuvent donner au premier abord, il ne suffit pas de « vendre du rêve » sur une page Web pour pouvoir soudainement réaliser ses rêves les plus fous. Un projet de financement participatif se prépare et s’organise.
Le coloriste est une profession souvent méconnue dans le monde de la bande dessinée, mais n’en reste pas moins un incontournable dans beaucoup de projets de bande dessinée. Choisi par la maison d’édition ou suggéré par l’auteur avec qui il doit être capable de s’entendre, le coloriste reste souvent dans l’ombre, mais son travail est déterminant. A mi chemin entre les auteurs, les maisons d'éditions et les imprimeurs, son métier lui demande des compétences nombreuses qu'il doit la plupart du temps apprendre par lui-même. Nous avons interrogé deux coloristes sur leur métier, l’évolution des pratiques et les problèmes qu’ils rencontrent au quotidien.