Dinopoloclub, studio néozélandais, propose de jouer gratuitement à son jeu en développement Mini Métro. Entre des graphismes minimalistes et un gameplay exigeant, les logisticiens en herbe devraient y trouver leur compte.

Un aperçu de ce qui vous attend
Souvent, on se promène sur le Web. Parfois, une rencontre improbable avec un OTNI (Objet Terriblement et Nuisiblement Irrésistible) se produit. Dans ces cas là, adieu productivité au travail, on est happé par un programme qui n’a même pas le mérite d’être malveillant.
La gamme des Tycoon sont bien connus. Construisez votre parc d’attractions, votre zoo, votre réseau de chemin de fer, votre prison… Ces jeux de simulation, souvent mal faits et sans rythme, ont connu leur heure de gloire dans les années 90, avant de sombrer dans un quasi-oubli dont ils sont quelquefois tirés par un YouTuber mal-intentionné.
Il n’y a donc aucun rapport entre notre OTNI et un Simulator, direz-vous. Et vous aurez tort. Car un jeu fait en ce moment beaucoup de bruit sur Internet. Son nom : Mini Metro. Il s’agit d’un jeu en open alpha (encore à sa première phase de développement mais jouable sur navigateur ou par téléchargement) où l’objectif est de construire son propre réseau de transport en commun. Rien de très intéressant jusque-là.
Sauf que Mini Metro est incroyablement addictif. Minimaliste, il n’est question que de lignes, de couleurs et de formes géomètriques. Cette simplicité d’aspect n’enlève rien au game design. Le joueur commence avec trois stations de métro, symbolisées par des cercles, des carrés et des triangles vides. Il faut les connecter les unes aux autres par des lignes afin que les voyageurs (les formes pleines) puissent transiter jusqu’à leur gare d’arrivée.

On commence simplement...
Au départ, cela n’a rien de compliqué. Mais la ville se développe au fur et à mesure que le timer avance (de jour en jour). De nouvelles stations ouvrent, de plus en plus de passagers embarquent… Il s’agit maintenant de gérer un flux croissant de voyageurs en créant de nouvelles lignes, en améliorant la capacité et la vitesse des rames ou en agrandissant les gares.

Et ça grandit...
Soudain, c’est l’alerte. Des stations ne sont pas desservies, l’attente augmente en gare, les usagers s’énervent. Si l’afflux n’est pas géré, c’est le game over assuré. Heureusement, chaque fin de semaine voit un bonus être offert au joueur.

Puis c'est la surcharge et la surchauffe.
Ce game design simple et exigeant ainsi que les graphismes minimalistes du jeu en font tout son charme. Et contribuent pour l’heure à nuire à la productivité des rédacteurs.
Chacun peut s’improviser logisticien et essayer de faire mieux que les concepteurs du métro parisien. Mais il est surtout conseillé de se plaindre (gentiment) aux développeurs. Le jeu étant en alpha, chaque bug détecté, chaque solution apportée peut enrichir le jeu de Dinopoloclub.

Le logo de Dinopoloclub.
Ce studio indépendant néozélandais a été créé en 2013 par Peter and Robert Curry, anciens de Sidhe Interactive. En effet, suite à une réception très positive de la première version de Mini Metro au Ludum Dare Jam 2012, les deux frères ont décidé de poursuivre leur projet et de continuer de développer ce jeu. Le produit fini devrait être disponible courant 2014, sur PC, Mac, Linux, iPad et Android. Son arrivée sur support mobile permettra sans doute aux utilisateurs de ne plus s’ennuyer en prenant le métro.
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Attention, ce jeu est susceptible de nuire à votre productivité au travail. La rédaction décline tout responsabilité en cas de réprimande ou de blâme.