Hier, mardi, à 15 heures était donné le coup d'envoi des 24h de la BD. Plus de 600 auteurs se sont lancé le défi de réaliser 22 planches en moins de 24 heures, le tout avec un thème imposé.
Comme chaque année depuis 2007, les 24 heures de la bande dessinée ont eu lieu, en marge du festival de la bande dessinée d’Angoulême qui a ouvert ses portes jeudi 30 janvier. Cette année, plus de 600 auteurs participent à l’événement, une belle progression depuis la première édition qui ne rassemblait à l’époque que 26 participants.
Le concept est simple : les dessinateurs (amateurs ou professionnels, le concours est ouvert à tous) disposent de 24 heures pour réaliser 22 planches de bande dessinée ainsi qu'une couverture et une quatrième de couverture. Le thème est imposé, comme chaque année, et a été annoncé hier à 15h par le dessinateur Lewis Trondheim.
Pour cette édition, il s'agissait de s'inspirer de plusieurs photos pour réaliser chacune des cases de sa BD, une contrainte déjà mise en œuvre dans un album réalisé par Trondheim en collaboration avec plusieurs artistes, Le journal directeur. Cette bande dessinée applique le même principe mais en prenant pour base les images du journal Libération.
N'ayant pas réussi à trouver un journal prêt à collaborer avec cette édition des 24 heures de la BD, les organisateurs de l’événement se sont donc rabattus sur le compte Instagram du dessinateur Boulet, qui participe régulièrement aux 24 heures de la BD. Les images support sont donc les 90 dernières photos réalisées par l'auteur, notamment connu pour son blog. Évidemment, Boulet participait également à cette édition, il a donc été mis au courant du thème imposé en même temps que les autres participants. Lors de l'annonce, il n'a pas caché sa surprise, précisant « Cette consigne, c'est un cauchemar » !
Cela n'a pas découragé les participants, qui se sont attelés à la tâche pendant 24 heures. On peut maintenant retrouver la plupart des contributions sur le site officiel des 24 heures de la BD, ainsi que plusieurs vidéos des artistes à l’œuvre. Les 24 heures de la BD ne sont pas un concours, aucun gagnant ne sera désigné à la fin. L’événement est surtout l'occasion de découvrir de nouveaux artistes, parfois peu connus.