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La question de la protection des contenus est débattue depuis quelque temps au sein du W3C (World Wide Web Consortium), l’organisme chargé de définir et de développer le langage HTML. La pomme de la discorde, c’est la proposition révélée en mai 2013 visant à introduire les extensions de medias chiffrés (EME), une technologie visant à développer des API afin de contrôler la lecture de contenus. Si la proposition prend grand soin d’établir la distinction entre leur technologie et la mise en place de DRM (Digital Right management), l’EFF (Electronic Frontier Foundation) affirme que l’intégration des EME est une porte ouverte aux principaux acteurs du Web afin de leur permettre de développer des systèmes de contrôle des contenus vidéo compatibles avec les standards du W3C.
L’EFF avait déposé une plainte concernant cette proposition, demandant que celle-ci soit retirée de la feuille de route du W3C pour le développement du HTML 5.1. Dans un document mis en ligne en début de semaine, le W3C réaffirme sa volonté de travailler à l’intégration des EME au sein des futures versions d’HTML, malgré les objections soulevées par l’EFF ainsi que par d’autres acteurs du Web. Une prise de position qui a été d’ailleurs validée par Tim Berners Lee, président du W3C depuis 1994 et considéré comme l’un des pères fondateurs du Web.
L’EFF déplore cette prise de position, rappelant néanmoins que les choix du W3C ne sont pas toujours suivis par la communauté et les navigateurs, évoquant sur son blog la création du WHATWG, un organisme indépendant constitué par Mozilla, Opera et Apple en réaction au caractère trop fermé et au processus trop lent de développement du W3C. L’EFF reste membre du W3C et défendra ses positions dans le processus de développement du HTML.
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