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Lors d’un briefing hier, Adobe a annoncé son intention de commercialiser le Project Mighty, un prototype de stylet pour tablette graphique qu’il avait déjà présenté lors de sa conférence AdobeMax. Depuis cette première apparition au grand jour, le Project Mighty semble avoir peu changé : on est toujours face à un projet de stylet à trois face, disposant d’une connectivité avec le service cloud d’Adobe et sensible à la pression imprimée par l’utilisateur. Reste à savoir néanmoins si la question de la latence entre le mouvement du stylet et l’apparition a été résolue.
L’autre produit présenté à l’AdobeMax, le Napoleon, sera également mis en vente en parallèle du Project Mighty. Ce nouveau type de périphérique se présente sous la forme d’une réglette, qui permettra notamment de tracer facilement des formes parfaites sur tablettes : si vous avez besoin de tracer une courbe par exemple, il suffira de poser le Napoleon sur votre tablette et de choisir les formes qui vous intéressent. L’axe délimité par le Napoleon servira de référence pour les formes sélectionnées : une simple ligne droite, un triangle, une courbe ou un cercle. Des librairies optionnelles seront également disponibles en téléchargement.
Ces deux produits sont le fruit d’un partenariat entre Adobe et la société Adonit, spécialisée dans la conception et la vente de stylets pour iPhone et iPad. Les premières applications prévues pour fonctionner en parallèle avec ces produits ont également été dévoilées, notamment Project Contour qui permettra de prendre une photo avec un iPhone et d’intégrer sa forme à un dessin sur iPad, en utilisant le Napoleon pour déplacer et modifier la forme ainsi créée. Les prix de ces deux nouveaux produits n’ont pas encore été dévoilés mais leur sortie est envisagée en début d’année 2014.
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Le coloriste est une profession souvent méconnue dans le monde de la bande dessinée, mais n’en reste pas moins un incontournable dans beaucoup de projets de bande dessinée. Choisi par la maison d’édition ou suggéré par l’auteur avec qui il doit être capable de s’entendre, le coloriste reste souvent dans l’ombre, mais son travail est déterminant. A mi chemin entre les auteurs, les maisons d'éditions et les imprimeurs, son métier lui demande des compétences nombreuses qu'il doit la plupart du temps apprendre par lui-même. Nous avons interrogé deux coloristes sur leur métier, l’évolution des pratiques et les problèmes qu’ils rencontrent au quotidien.