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Le but de Kenichi Yoneda n’est pas vraiment de remplacer la peinture traditionnelle, mais plutôt d’expérimenter et de tester les limites des ordinateurs. Après une formation classique dans les arts graphiques, Kenichi Yoneda a été engagé comme designer dans une entreprise d’électronique. Son travail l’ayant confronté au monde de l’imagerie numérique et à manipuler toutes sortes d’outils graphiques, il s’est un jour demandé si son ordinateur pouvait automatiser la peinture à l’aquarelle. Une simple idée en l’air mais qu’il s’est employé à mettre en œuvre, en utilisant openFrameworks, une bibliothèque de programmation open source, orientée spécifiquement vers le code « créatif ».
Le résultat est bluffant : certes, l’algorithme reste cantonné à l’abstraction et il faudra encore longtemps avant de voir émerger des formes figuratives de la main d’un programme informatique, mais le résultat est parfois difficile à distinguer de certaines productions humaines. Toute la difficulté réside là : si on sait très bien programmer un ordinateur pour qu’il dépose des taches de couleurs, il est beaucoup plus difficile de lui faire imiter les techniques humaines de peinture à l’aquarelle. Divers paramètres ont été pris en compte par Kenichi Yoneda, tels que la quantité d’eau et le déplacement des pigments qu’elle occasionne.
Le but final n’est pas pour autant de créer à la chaîne des œuvres d’arts capable de rivaliser avec les artistes humains, l’initiateur du projet cherche juste à déterminer dans quelle mesure les ordinateurs peuvent imiter l’homme et la perception que nous avons de ce type d’œuvres.
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Ulule, Kickstarter, KissKiss Bankbank : au cours des dernières années, les plateformes de financement participatif (ou crowdfunding en anglais) ont vu leur popularité croître au fil des projets qui se finançaient grâce à ce procédé nouveau. Inspiré des principes du microcredit, ces systèmes permettent de lever des fonds pour un projet ou une entreprises sans forcement passer par le système bancaire. Une aubaine pour les créatifs, mais il convient avant tout de savoir ou l’on met les pieds et ce qu’un tel projet représente. Contrairement à l’impression que ces plateformes peuvent donner au premier abord, il ne suffit pas de « vendre du rêve » sur une page Web pour pouvoir soudainement réaliser ses rêves les plus fous. Un projet de financement participatif se prépare et s’organise.
Le coloriste est une profession souvent méconnue dans le monde de la bande dessinée, mais n’en reste pas moins un incontournable dans beaucoup de projets de bande dessinée. Choisi par la maison d’édition ou suggéré par l’auteur avec qui il doit être capable de s’entendre, le coloriste reste souvent dans l’ombre, mais son travail est déterminant. A mi chemin entre les auteurs, les maisons d'éditions et les imprimeurs, son métier lui demande des compétences nombreuses qu'il doit la plupart du temps apprendre par lui-même. Nous avons interrogé deux coloristes sur leur métier, l’évolution des pratiques et les problèmes qu’ils rencontrent au quotidien.