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Par Louis Adam le 09/09/2013
Après l’avoir initié avec le lancement du nouveau Maya Lt, Autodesk étend sa formule par abonnement à d’autres logiciels, notamment Maya ou 3DS Max. Les utilisateurs pourront choisir de payer la licence complète du logiciel ou opter pour un abonnement au mois, au trimestre ou à l’année. 

Les éditeurs de logiciels de création prendraient-ils tous le chemin d’Adobe ? C’est en tout cas ce que laisse penser le dernier choix stratégique d’Autodesk, qui adopte lui aussi l’abonnement comme modèle économique pour ses logiciels. Autodesk avait déjà révélé que son dernier-né, Maya Lt, bénéficierait de ce mode de distribution, mais son offre vient aujourd’hui de s’étendre à ses principaux logiciels : Maya, 3DSMax, AutoCAD et tous les autres logiciels d’Autodesk profiteront également de formules par abonnement pour les utilisateurs ne souhaitant pas faire l’acquisition d’une licence perpétuelle. Cette offre, qui sera proposée aux clients d’Autodesk à compter du 16 septembre, permettra ainsi de choisir la solution qui convient le mieux à ses besoins : une licence perpétuelle ou un abonnement annuel, mensuel ou trimestriel.

 La stratégie proposée par Autodesk n’est pas complètement similaire à celle d’Adobe : Autodesk n’exclut pas de continuer à développer des versions complètes de ses logiciels et continue de proposer l’achat de licence perpétuelle pour ceux-ci. Mais il est difficile de ne pas voir dans toutes ces offres par abonnement la marque d’Adobe, qui semble entraîner dans son sillage tout le secteur des éditeurs de logiciels d’imagerie numérique. 

3DS Max, édité par Autodesk, sera donc accessible en payant par abonnement ou en achetant une licence complète. 

Les prix US ont été révélés, mais pour ceux-ci sont susceptibles de varier en fonction du pays et sont donc à prendre avec des pincettes. Pour passer un mois en compagnie de 3DS Max ou Maya, il vous faudra donc débourser 195 dollars, 575 pour un trimestre entier et 1 840 dollars à l’année. Le détail des prix US est disponible sur cette page.

Reste à voir si ce tournant vaut réellement le coup : on peut tout à fait comprendre l’intérêt d’un modèle par abonnement pour la flexibilité qu’il autorise à une entreprise, mais pour l’instant les prix pratiqués par Autodesk en France n’ont pas encore été dévoilés et il faudra attendre le 16 septembre pour juger de la viabilité de leur nouvelle offre.



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