Après trente jours d’attente, Yahoo a enfin dévoilé son nouveau logo. Celui-ci n’avait pas changé depuis dix-huit ans. Contrairement à ses concurrents, Yahoo ne tombe pas dans la tendance flat design et s’offre un nouveau logo avec un effet de relief sur le lettrage.
Yahoo s’offre une nouvelle jeunesse et son logo en bénéficie également. L’entreprise s’est lancée dans une vaste opération de redesign de ses sites, initiée par la nouvelle présidente du groupe Marissa Mayer, qui s’est notamment traduit par une refonte complète de la messagerie et de divers services proposés par le géant du Web américain.
L’autre versant de cette stratégie mise en place par la nouvelle présidente, c’est la politique de rachats dans laquelle le groupe s’est illustré depuis le début d’année, notamment grâce à l’acquisition de Tumblr. En un an, le groupe a totalisé pas moins de 21 acquisitions de start-up ou de services déjà bien établis.

Le logo emblématique de la marque était naturellement l'étape suivante, signe visible de la transformation en profondeur du portail Internet. Yahoo a dévoilé hier soir sur la plateforme Tumblr la nouvelle version officielle du logo.
Si, dans l’ensemble, les designers ont conservé les traits caractéristiques du logo précèdent (couleur, point d’exclamation, etc…) ils prennent le contre-pied total des tendances actuelles en matière de design : contrairement à Apple et Windows qui ont fait le choix d’un design flat, bannissant les textures lourdes et les détails inutiles, les lettres qui constituent le nouveau logo de Yahoo sont marquées par un effet de relief et des jeux d’ombres.

Depuis trente jours, Yahoo avait lancé un compte à rebours en dévoilant une à une 30 variations autour de leur logo. Le choix final s’est porté sur un design finalement très proche de l’original mais plus actuel.
Pour les plus pointilleux, Yahoo a également mis en ligne une vidéo retraçant le processus créatif ayant amené à la conception de la version finale du logo. Reste à savoir si le coup de jeune initié par Marissa Mayer sera suffisant pour remettre à flot ce géant du Web américain, qui reste marqué par plusieurs années de déclin face à des concurrents tels que Google.