Dernières News à la Une :
L’initiative avait déjà été testée par la fondation Mozilla il y a quelques semaines de ceux la : l’ensemble des meubles installés dans leurs nouveaux locaux au japon avait été placé sous licence Open Source et les plans de constructions étaient librement disponibles sur le web. Un coup marketing plutôt bien vu de la part de Mozilla et, on le pensait du moins, un acte isolé. Mais le site Open Desk semble avoir trouvé l’idée suffisamment intéressante pour en faire leur modèle économique.
Open Desk permet donc de mettre en ligne des plans et instructions de montage pour des meubles de tous types, le tout sous Creative Commons. Les fichiers de découpe mis en ligne permettent ainsi aux utilisateurs de se contenter d’acheter la matière première et de réaliser par eux même ou par le biais d’entreprises tierces le découpage et l’assemblage des différentes pièces. C’est finalement un Ikea un peu extrémiste, qui fournit simplement le plan de montage et vous laisse vous débrouiller pour trouver toutes les pièces nécessaires. Pour les moins bricoleurs, le site propose également de fournir directement les meubles en kit, mais le prix est alors augmenté en conséquence. Moins l’utilisateur est impliqué dans le processus de création, plus le prix final est élevé.
Open Desk propose également aux ateliers et artisans capables de réaliser les découpes ou de fournir les matières premières de se faire connaître auprès des utilisateurs du site, afin de simplifier la réalisation des meubles et de toucher un public directement intéressés par de tels services. Le site met l’accent sur la production locale des meubles et espère ainsi s’attirer une clientèle sensible à ces questions. La licence mise en place par Open Desk permet également aux utilisateurs de télécharger librement les plans tant qu’aucune utilisation commerciale n’est prévue. Si l’utilisateur désire vendre ou profiter de ces meubles, il devra acheter une licence auprès du créateur.
A lire aussi...
- Philippe Starck lance une chaîne de meubles en open source
- Unity 5 annoncé, enfin un support natif pour WebGL
- Mozilla travaille sur l'Unreal Engine 4 pour Firefox
- Impression 3D : le frittage laser passe dans le domaine public
- L'architecture Open Source avec Paperhouses
Les dossiers de Créanum
[Lire le dossier...]
Ulule, Kickstarter, KissKiss Bankbank : au cours des dernières années, les plateformes de financement participatif (ou crowdfunding en anglais) ont vu leur popularité croître au fil des projets qui se finançaient grâce à ce procédé nouveau. Inspiré des principes du microcredit, ces systèmes permettent de lever des fonds pour un projet ou une entreprises sans forcement passer par le système bancaire. Une aubaine pour les créatifs, mais il convient avant tout de savoir ou l’on met les pieds et ce qu’un tel projet représente. Contrairement à l’impression que ces plateformes peuvent donner au premier abord, il ne suffit pas de « vendre du rêve » sur une page Web pour pouvoir soudainement réaliser ses rêves les plus fous. Un projet de financement participatif se prépare et s’organise.
Le coloriste est une profession souvent méconnue dans le monde de la bande dessinée, mais n’en reste pas moins un incontournable dans beaucoup de projets de bande dessinée. Choisi par la maison d’édition ou suggéré par l’auteur avec qui il doit être capable de s’entendre, le coloriste reste souvent dans l’ombre, mais son travail est déterminant. A mi chemin entre les auteurs, les maisons d'éditions et les imprimeurs, son métier lui demande des compétences nombreuses qu'il doit la plupart du temps apprendre par lui-même. Nous avons interrogé deux coloristes sur leur métier, l’évolution des pratiques et les problèmes qu’ils rencontrent au quotidien.