Dernières News à la Une :

Par Louis Adam le 23/08/2013 Article Rating
Makerbot, le principal fabricant d’imprimantes 3D de bureau, lancera son premier scanner 3D la semaine prochaine. L’entreprise avait révélé un premier prototype en bois en début d’année, mais dévoile un peu plus d’informations sur son produit quelques jours avant son lancement officiel.

Mise à jour du 23/08/2013 : Douche froide. Makerbot a révélé hier un communiqué précisant les conditions de vente du nouveau Digitizer, et celles ci sont assez différentes de ce que l'entreprise avait laissé entendre en début d'année. Tout d'abord le Digitizer ne sera disponible qu'à partir de mi-Octobre et son prix devrait tourner autour des 1400 dollars. C'est bien plus que ce que la firme avait annoncé lors de la présentation du prototype. Si cela ne refroidit pas vos ardeurs, les pré-commandes sont ouvertes à cette adresse   mais à un tel prix, il serait sûrement plus sage d'attendre les premiers retours des utilisateurs et testeurs pour se décider. 

Makerbot compte beaucoup sur son scanner 3D et on le comprend. Baptisé Digitizer, cet outil permet de créer un modèle 3D à partir d’un objet physique. Une fonctionnalité qui manque indéniablement aux imprimantes 3D : en effet, pour imprimer un objet, il convient tout d’abord de posséder un modèle 3D que la machine puisse reproduire. 

De nombreux logiciels ont vu le jour pour permettre aux néophytes de créer facilement un modèle 3D, mais les solutions permettant de facilement scanner un objet pour ensuite le reproduire à l’aide d’une imprimantes restent la plupart du temps coûteuses ou peu efficaces. C’est donc assez naturellement que Makerbot présente son propre modèle de scanner afin de permettre au grand public de répliquer facilement des objets.

Makerbot présente les avantages de sa technologie à double laser par rapport aux solutions ne reposant que sur un seul laser. Le modèle est effectivement plus précis, reste à posséder une imprimante disposant d'une précision d'impression suffisante.

La technologie développée par Makerbot se veut plus précise que la concurrence en se reposant sur l’utilisation de deux lasers pour une meilleure restitution de l’objet numérisé. Un algorithme de restitution viendra ensuite améliorer le rendu final pour obtenir un modèle 3D satisfaisant, qu’il sera possible d’imprimer directement à partir d’une imprimante ou d’uploader sur des sites tels que Thingiverse afin de partager son modèle 3D avec la communauté. Makerbot met également en avant la possibilité de modifier l’échelle, afin de créer facilement des modèles de différentes tailles sans perdre en qualité d’impression. 

L'algorithme de restitution vient pallier aux aux approximations de la capture laser.

Pour l’instant, le prix définitif du scanner n’a pas encore été révélé et il faudra probablement attendre la semaine prochaine pour savoir le montant exact qu’il faudra débourser pour se procurer le dernier né de Makerbot, mais le constructeur promet de rester dans une gamme de prix abordable. En début d’année, lors des premières démonstrations du prototype, Makerbot avait annoncé que le Digitizer serait disponible pour 399 dollars. 




Notations 

Autres news 3D, Matériel

Les dossiers de Créanum

Gameplay émergent : l’avenir du jeu vidéo ?
Par Guillaume Perissat le 07/03/2014
Un concept agite le monde du développement. Il bouleverse les systèmes de règles établis et donne une grande liberté au joueur. Dites adieu à la narration, à la linéarité et aux scripts : le gameplay émergent arrive… ou demeurera une utopie. 

[Lire le dossier...]

Autres dossiers Jeu
Crowdfunding : le financement participatif, une solution pour les graphistes ?
Par Louis Adam le 28/07/2014

Ulule, Kickstarter, KissKiss Bankbank : au cours des dernières années, les plateformes de financement participatif (ou crowdfunding en anglais) ont vu leur popularité croître au fil des projets qui se finançaient grâce à ce procédé nouveau. Inspiré des principes du microcredit, ces systèmes permettent de lever des fonds pour un projet ou une entreprises sans forcement passer par le système bancaire. Une aubaine pour les créatifs, mais il convient avant tout de savoir ou l’on met les pieds et ce qu’un tel projet représente. Contrairement à l’impression que ces plateformes peuvent donner au premier abord, il ne suffit pas de « vendre du rêve » sur une page Web pour pouvoir soudainement réaliser ses rêves les plus fous. Un projet de financement participatif se prépare et s’organise.

[Lire le dossier...]

Autres dossiers Web
Google, Adobe... la typographie en danger ?
Par Louis Adam le 12/09/2013
Le tournant du numérique n’a rien de neuf dans le monde de la typographie. Depuis les débuts de l’informatique, la question des polices a toujours été prise en compte, même si rarement sur le devant de la scène. Les années 90 ont vu l’arrivée de nouveaux acteurs tels qu’Adobe qui sont venus redéfinir les règles du marché, en proposant à tous ses utilisateurs des polices de qualité telles que Garamond. Mais face à des entreprises telles que Google qui met à disposition, à travers son service Google Font, un nombre incalculable de polices en libre utilisation, comment les fonderies numériques qui investissent et vivent de la création typographique peuvent-elles survivre ?

[Lire le dossier...]

Autres dossiers 2D, Web
Coloriste : une profession qui en voit de toutes les couleurs
Par Louis Adam le 30/08/2013

 Le coloriste est une profession souvent méconnue dans le monde de la bande dessinée, mais n’en reste pas moins un incontournable dans beaucoup de projets de bande dessinée. Choisi par la maison d’édition ou suggéré par l’auteur avec qui il doit être capable de s’entendre, le coloriste reste souvent dans l’ombre, mais son travail est déterminant. A mi chemin entre les auteurs, les maisons d'éditions et les imprimeurs, son métier lui demande des compétences nombreuses qu'il doit la plupart du temps apprendre par lui-même. Nous avons interrogé deux coloristes sur leur métier, l’évolution des pratiques et les problèmes qu’ils rencontrent au quotidien. 

[Lire le dossier...]

Autres dossiers 2D
Nouvelles plateformes de diffusion : pour les artistes, quelles solutions ?
Par Louis Adam le 25/07/2013
Il y a deux semaines, le chanteur Thom Yorke expliquait sur son compte Twitter qu’il cessait de diffuser sa musique via Spotify. La raison de son coup de gueule est assez simple : selon lui, les services de streaming comme Spotify et Deezer ne rémunèrent pas suffisamment les artistes qu’ils diffusent. Un détail pour les stars reconnues et largement écoutés, mais Thom Yorke s’inquiète surtout des problèmes que ce système engendre pour les petits artistes qui ne disposent pas d’une audience importante. Les plateformes de diffusion se sont multipliées ces dernières années, offrant aux musiciens la possibilité de diffuser eux-mêmes leurs albums et chansons sans avoir à se reposer sur l’industrie musicale traditionnelle. Mais que doit-on espérer de ces nouveaux moyens de diffusion, que certains n’hésitent plus à présenter comme le seul recours d’une industrie en perte de vitesse face aux transformations imposées par l’arrivée du numérique ? Nous avons recueilli quelques témoignages d’artistes utilisant ces plateformes pour diffuser leur musique.

[Lire le dossier...]

Autres dossiers Musique, Web

News