Une artiste sud-coréenne, Lisa Park a récemment fait la démonstration d’une installation contrôlée par la pensée. À l’aide d’un casque mesurant ses ondes électro-encéphalique, elle a créé un dispositif permettant de traduire ces mesures et de créer des vibrations sonores basées sur ces ondes.
Les interfaces contrôlées par la pensée n’ont en réalité rien de nouveau. On a ainsi pu voir au cours des dernières années des entreprises telles que Neurowear se spécialiser dans le développement et la commercialisation d’accessoires reposant sur cette technologie.


L’installation Eunoia de l’artiste Lisa Park repose globalement sur le même principe : grâce à un casque EEG, elle peut mesurer ses ondes electro-encephalique. Ces ondes sont ensuite transmises à un programme qui analyse et retransmet ces données à 5 enceintes, sur lesquelles reposent des plaques de métal remplies d’eau. Les 5 enceintes produisent des vibrations, directement contrôlées par les données fournies par le casque de Lisa Park, ce qui fait vibrer et bouger l’eau en fonction de ses ondes electro-encephaliques. L’artiste explique que le casque en question réagit à ses différentes émotions, la colère, le désir ou la joie par exemple, et chaque enceinte permet de visualiser chaque émotion distincte.
Ce premier prototype réalisé, Lisa Park explique qu’elle ambitionne de reproduire l’expérience à plus grande échelle, en s’immergeant dans un bassin de 3m x 3m qui réagirait, de la même manière, aux ondes captées par un casque EEG. Cette technologie n’a rien de révolutionnaire, mais l’installation de Lisa Park a le mérite de rendre ce procédé tangible et visuel, permettant au spectateur de se rendre compte de manière assez didactique la façon dont se comportent ces interfaces.