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Les jeux vidéo semblent être au cœur de la nouvelle course entre les différents navigateurs. Mozilla a récemment fait la démonstration de l’intégration du moteur Unreal Engine dans son navigateur. Mais Google a aussi quelques surprises pour les utilisateurs de Chrome. Les deux dernières en date sont les jeux Racer et Roll it. Pas de débauche d’effets visuels ou de rendu 3D photo-réaliste, ici la firme de Mountain View ne mise pas sur la qualité graphique mais préfère mettre en avant l’aspect multijoueur de ses nouvelles applications. Les deux jeux sont basés sur l’utilisation de Websockets, un standard du Web désignant un protocole réseau. Grâce à cette technologie, plusieurs joueurs utilisant différents smartphones et navigateurs peuvent se rejoindre sur une même partie.
Si Racer est un jeu de course minimaliste un peu simpliste, Roll it est un peu plus impressionnant. En effet, le jeu vous propose de transformer votre smartphone en manette de jeu et d’interagir avec votre écran de PC fixe. Le jeu est une simulation de bowling qui se joue en utilisant le smartphone pour lancer la boule et le PC de bureau pour voir où le projectile va atterrir et combien de points sont réalisés. En entrant un code, on synchronise les deux applications pour pouvoir les faire interagir. Jusqu’à 3 joueurs peuvent se retrouver sur une même partie. Pour tout le reste, c’est assez intuitif, il suffit de mimer le mouvement avec votre smartphone et de prier pour faire plus de points que vos concurrents.
Le but de la manœuvre pour Google, c’est évidemment de ramener des utilisateurs pour Chrome, mais aussi d'apporter une démonstration des capacités du navigateur. Les jeux sont développés uniquement grâce au Web, ce qui signifie que les utilisateurs n’ont rien à télécharger de plus que Chrome pour pouvoir jouer.
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Ulule, Kickstarter, KissKiss Bankbank : au cours des dernières années, les plateformes de financement participatif (ou crowdfunding en anglais) ont vu leur popularité croître au fil des projets qui se finançaient grâce à ce procédé nouveau. Inspiré des principes du microcredit, ces systèmes permettent de lever des fonds pour un projet ou une entreprises sans forcement passer par le système bancaire. Une aubaine pour les créatifs, mais il convient avant tout de savoir ou l’on met les pieds et ce qu’un tel projet représente. Contrairement à l’impression que ces plateformes peuvent donner au premier abord, il ne suffit pas de « vendre du rêve » sur une page Web pour pouvoir soudainement réaliser ses rêves les plus fous. Un projet de financement participatif se prépare et s’organise.
Le coloriste est une profession souvent méconnue dans le monde de la bande dessinée, mais n’en reste pas moins un incontournable dans beaucoup de projets de bande dessinée. Choisi par la maison d’édition ou suggéré par l’auteur avec qui il doit être capable de s’entendre, le coloriste reste souvent dans l’ombre, mais son travail est déterminant. A mi chemin entre les auteurs, les maisons d'éditions et les imprimeurs, son métier lui demande des compétences nombreuses qu'il doit la plupart du temps apprendre par lui-même. Nous avons interrogé deux coloristes sur leur métier, l’évolution des pratiques et les problèmes qu’ils rencontrent au quotidien.