Le site The Postnational Monitor a récemment dévoilé une série d’images
assez intéressantes. Y sont compilées des dizaines de photos représentant des visages venant des 4 coins de la planète, dans le but de reproduire le visage « type » de chaque région du monde.
On a tous une image « type » des catégories de gens qu’on rencontre, mais il est difficile d'identifier précisément une origine ethnique la plupart du temps. Au mieux c’est une vague idée, fortement influencée par les gens que l’on a pu croiser dans notre vie. The Postnational Monitor a tenté de mettre un visage sur ces archétypes flous qui peuplent nos esprits. Comment ? En compilant des dizaines d’images de personnes appartenant à un même groupe, social ou ethnique. En utilisant la transparence des images, ils ont ainsi pu reconstituer le visage d’un acteur « moyen » et de pleins d’autres groupes également.


Voici donc l'image du couple "moyen" résultat de plusieurs dizaines de portraits compilés.
Assez peu de détails sont disponibles quant à la méthode utilisée. Si dans certains cas, tels que le visage du président moyen, on comprend très bien quelles images ont été utilisées et comment, le site est beaucoup moins clair pour les autres groupes de personnes. On ne sait pas exactement combien d’images ont été utilisées pour réaliser chacun des portraits, ni la provenance des images (photos de presse ? de campagnes publicitaires ? cartes d’identités ?)

A gauche, l'image de l'acteur moyen, à droite, celle du président moyen (Basé sur les présidents américains, de Ford à Obama).
Difficile donc de dire si ce que vous avez sous les yeux est vraiment représentatif. En tout cas l’initiative est intéressante et on constate que les visages ainsi générés sont globalement plutôt bien proportionnés. On avait déjà vu des tentatives similaires au cours des dernières années, notamment sur les magazines féminins. L’artiste Shrubub s’était ainsi amusée à compiler les douzes Unes de Vogue en 2010, ce qui avait donné une série de portraits flous et colorés. Les images de The Postnational sont plus précises, mais ne s’embarrassent pas de la mise en page du magazine, ce qui permet d'obtenir un résultat plus lisible.