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Par Orianne Vatin le 29/06/2012 Article Rating

Les trois parisiens du groupe de rock Exsonvaldes ont réalisé une sacré prouesse avec le clip de leur dernier morceau, qui leur aura demandé pas moins de 10 heures d'efforts soutenus ! En effet, tout au long de la vidéo (qui est un unique plan séquence), chanteur et musiciens apparaissent sur des écrans d'iPhones et d'iPads (les terminaux étant déplacés à la main), en totale synchronisation avec la musique. A voir !

/Days/ est le premier single du prochain album d'Exsonvaldes, un groupe de pop-rock parisien composé de Simon Beaudoux (Chant/Guitare), Antoine Bernard (Claviers/Guitare) et Martin Chourrout (Batterie). D'influence indé, ils ont voulu se créer un clip "maison", mais pour autant original. Pari réussi !

C'est accompagnée de 5 amis (donc 8 personnes au total), que la fine équipe à passé 10 heures entières à réaliser ce projet graphique, qui ne leur aura au final coûté que 122 euros (le prix du restaurant japonnais du quartier) !

Le clip se compose d'un plan séquence filmé avec 4 iPhones, lui même incrusté dans un autre plan séquence. Pour le premier de ces deux plans, le groupe a commencé par installer un décor avec fond rouge, devant lequel a été installé une batterie, une guitare et une sono. Simon nous explique : "Sur la sono, on a balancé notre chanson, précédée de 8 bips. Au 5ème bip, les 4 personnes avec un iPhone dans la main devaient appuyer en même temps sur la touche 'record' de leur smartphone".

Pour que la synchronisation soit la meilleure possible, et éviter des différences de  latence dans l'enregistrement, les quatre appareils étaient du même modèle : des iPhones 4S.

Les prises de vue se sont déroulées comme suit, tout au long de la chanson : "d'abord, centré sur la guitare, puis déplacement vers le chant, vers la batterie, etc. En plan séquence. On a du en faire une dizaine. On a ensuite fait pareil avec deux iPads. Ensuite, je me suis filmé en train de chanter avec la webcam d'un MacBook Pro", détaille le frontman.

Passons à la seconde étape. Une fois tout ceci dans la boîte, le groupe a installé un vieux magnétophone sur le sol, surplombé d'une caméra. Huit bips retentissent à nouveau et au 5ème, "tout le monde presse 'lecture' en même temps sur les 7 appareils".

Débute alors la réalisation du second plan séquence, celui qui constitue le clip en lui-même. A ce moment là, "ne reste plus qu'à bien exécuter la chorégraphie pour placer les terminaux dans le champ au bon moment ! Là aussi, une dizaine de prises ont été nécessaires avant d'arriver à la bonne", raconte avec humour le chanteur.

Il nous quitte en nous confiant une petite anecdote : à la fin du clip, des confettis tombent sur le plancher. "Après chaque lâché de confettis, il fallait passer l'aspirateur, ce qui était assez nul !", s'amuse-t-il.

On imagine bien que la nuit passée sur le projet a du être éprouvante, mais le jeu en valait largement la chandelle !  



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