Adobe propose désormais Flash Player en version 11.2 et Adobe AIR en 3.2. L’éditeur américain souhaite désormais proposer aux développeurs d’utiliser Flash en tant que console pour le Web.
Flash n’est pas mort, loin de là, nous rappelle Adobe avec cette annonce du jour. En effet, l’éditeur commence par présenter la version 11.2 de Flash Player, qui apporte notamment des capacités multithreading (traitement parallèle) pour le décodage vidéo. Mais ce n’est pas tout : Flash prend aussi en charge les évènements mouse-lock et donc une meilleure gestion du clic droit et du clic du milieu sur les souris.
D’autre part, Flash s’étend plus à l’accélération matérielle GPU 3D, et prend en charge la gestion des pilotes graphiques depuis le 1er janvier 2008. Comme l’explique Adobe sur son blog, il souhaite faire de Flash une « console de jeu pour le Web ». Enfin, Flash comprend désormais un nouveau module de mises à jour silencieuses. Si l’utilisateur l’accepte, un module dans Windows recherchera à intervalles réguliers les mises à jour, dont les plus importantes (de sécurité notamment) seront installées sans demander son avis à l’utilisateur. Une version Mac de ce système est en cours de développement. Les mises à jour seront opérées pour tous les navigateurs, hormis Chrome qui gère lui-même les mises à jour de Flash Player.
Adobe AIR et Stage3D
La plateforme AIR évolue elle aussi pour passer en version 3.2, avec son lot de surprises également, incluant notamment la technologie Stage 3D, un moteur de rendu. Stage3D débarque également sur iOS et Android, en même temps que le lancement de l'environnement d'exécution AIR 3.2.

Spaced Away pour iPad, sous AIR 3.2 + Stage3D
Parallèlement, Adobe annonce un partenariat avec Unity Technologies, à l’origine du moteur de jeu Unity Engine. Il permettra notamment de convertir un jeu 3D directement dans Flash, même si cette fonction sera réservée aux utilisateurs d’Adobe AIR Premium.
Pour terminer sur une touche pécuniaire, les éditeurs dont les revenus dépassent les 50 000 dollars avec un titre devront reverser 9% des bénéfices à Adobe. Seront exonérées les applications lancées avant le 1er août.