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La député des Bouches-du-Rhône Valérie Boyer a déposé une proposition de loi afin de faire ajouter la mention « image modifiée » sur les photos publicitaires retouchées, dans les magazines et la presse en général. Fausse bonne idée ? Il y a eu ces publicités Kinder, où les acteurs ne correspondaient à aucun standard. Nous avons désormais droit à des véritables mannequins sans défaut, même passés à la loupe. Ces filles, la plupart du temps, aux formes parfaites, proches de l’anorexie, mais bien dans leur peau. Bref, c’est un peu comme si nous vivions dans un paysage virtualisé, peuplé de photos mensongères. C’est d’ailleurs pourquoi la députée des Bouches-du-Rhône Valérie Boyer a demandé, dans une proposition de loi déposée le 15 septembre, que la mention « image retouchée » soit apposée sur chaque photo photoshopée. « La société dans laquelle nous vivons est une usine à fantasmes » explique-t-elle au quotidien 20minutes. « D’ailleurs, il y a tellement d’images refaites aujourd’hui qu’il vaudrait même mieux signaler quand celles-ci ne sont pas retouchées » indique-t-elle très justement ! Soulignons aussi que le but premier de la loi concerne la santé publique, afin notamment de lutter contre l’anorexie, mais serait étendu aux autres genres photographiques. Quant à la définition d’une image retouchée, elle préfère laisser cela « aux professionnels qui utilisent les logiciels de traitement d’images ». Justement, vous qui êtes de la partie, qu’en pensez-vous ? Crédit photo : Paris Match / 20minutes
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Ulule, Kickstarter, KissKiss Bankbank : au cours des dernières années, les plateformes de financement participatif (ou crowdfunding en anglais) ont vu leur popularité croître au fil des projets qui se finançaient grâce à ce procédé nouveau. Inspiré des principes du microcredit, ces systèmes permettent de lever des fonds pour un projet ou une entreprises sans forcement passer par le système bancaire. Une aubaine pour les créatifs, mais il convient avant tout de savoir ou l’on met les pieds et ce qu’un tel projet représente. Contrairement à l’impression que ces plateformes peuvent donner au premier abord, il ne suffit pas de « vendre du rêve » sur une page Web pour pouvoir soudainement réaliser ses rêves les plus fous. Un projet de financement participatif se prépare et s’organise.
Le coloriste est une profession souvent méconnue dans le monde de la bande dessinée, mais n’en reste pas moins un incontournable dans beaucoup de projets de bande dessinée. Choisi par la maison d’édition ou suggéré par l’auteur avec qui il doit être capable de s’entendre, le coloriste reste souvent dans l’ombre, mais son travail est déterminant. A mi chemin entre les auteurs, les maisons d'éditions et les imprimeurs, son métier lui demande des compétences nombreuses qu'il doit la plupart du temps apprendre par lui-même. Nous avons interrogé deux coloristes sur leur métier, l’évolution des pratiques et les problèmes qu’ils rencontrent au quotidien.