Par Emilien Ercolani le 01/09/2011

En plein développement

Déjà, la direction de l’école a de l’ambition. Même s’il faut commencer par mettre en place les bases, l’équipe qui a monté le lieu de formation veut voir plus loin. Le plus grand projet en chantier est celui de l’ouverture à des partenariats internationaux et/ou avec des entités (universités, etc.) qui délivrent des diplômes étrangers. L’aventure pourrait même s’étendre à l’inverse, avec l’accueil d’étudiants étrangers. « Paris a le potentiel, même si ce n’est pas la ville la plus attractive en terme de design », continue Arnaud Zieba. Ce projet devrait être mis sur pied d’ici 3 à 5 ans si tout va bien. En attendant, l’école va commencer avec des « summer schools », des étudiants qui partent quelques semaines à l’étranger pendant l’été.

 

L’approche de Com’Art sera donc de se fondre dans le moule de l’Education nationale dans un premier temps, et principalement dans celui de la LMD. Par la suite, l’école proposera très probablement des licences pour atteindre cet objectif. Pour le moment, les BTS délivrés restent classiques : enseignements généraux (maths, français, histoire, etc.) avec suivi des prérogatives de l’Education nationale. « On suit le programme », souligne Arnaud Zieba. Conscient que « le BTS est désormais moins professionnalisant qu’il a pu l’être il y a quelques années », il permet toutefois d’accéder à des formations de niveaux supérieurs, que ce soit une licence ou l’accession à une grande école.

 

Une école d’orientation

Habitué du milieu éducatif dans les arts et le design, Arnaud Zieba constate qu’aujourd’hui, « les formations sont prises à défaut de faire autre chose par une majorité des élèves ». C’est pourquoi il estime qu’il est important de jouer le rôle de conseiller d’orientation, en quelque sorte. Com’Art propose également une année de mise à niveau, la MANAA, utile dans ce cadre précis. « Elle est utile pour les élèves qui se découvrent, c’est un décrassage de neurones », s’amuse-t-il. Il constate encore que « 50% des élèves ne continueront probablement pas dans la voie qu’ils ont choisi, ou alors ils pensent être doués dans un domaine, ce qui n’est pas forcément le cas. Les autres 50% trouvent un intérêt et continuent », estime- t-il, reconnaissant que les écoles privées font souvent le travail que l’Education nationale ne fait plus. Toutefois, le BTS offre le côté proximité avec un encadrement académique, garant d’une bonne formation.
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