Créée en 1989, l’école EMC, Ecole supérieure des métiers de l’image, du son et du multimédia, propose différents cursus de formation. Une attention particulière est accordée, tout au long de la scolarité, à la pratique sur les outils, avec pour objectif final d’acquérir une formation de directeur artistique, notamment grâce à l’alternance.
Comme un bon nombre d’écoles, EMC a débuté il y a une vingtaine d’années sur la base d’un simple constat : il y avait alors peu de formations professionnelles, tant dans les métiers de l’image, que de la TV et du son. C’est ainsi qu’a démarré cette école, avec Jean-Paul Debard, ingénieur du sonde formation. Rapidement, elle s’est dotée de formations dans les métiers de l’image, du cinéma et de la télévision. Nous nous intéressons donc ici à la formation « Graphisme et web ».
Des formations très polyvalentes
Les élèves recrutés le sont à la sortie du Bac, de pratiquement toutes les sections. En revanche, ceci ne suffit pas, puisqu’il faudra tout de même passer une épreuve de sélection supplémentaire. Celle-ci consiste en un examen qui regroupe de la culture générale, artistique et informatique. S’en suit un examen qui va déterminer si la personne est retenue ou non. « C’est un passage qui consiste à trouver l’adéquation entre l’offre et la demande », précise Jean-Paul Debard. « On ne recrute pas sur des critères de dessin par exemple, C’est aussi une sélection d’orientation, qui nous permet de chercher une sensibilité. » Le cursus « Graphisme et web » aboutit sur un Bac+2. A la sortie, l’élève sera alors polyvalent, dans le sens où il sera prêt en travailler aussi bien en print qu’en web. La formation est centrée sur les outils du quotidien : XPress, InDesign, Photoshop et Illustrator, mais aussi pour le web avec de la programmation HTML, PHP, de l’animation vectorielle, Flash et After Effects notamment.
En parallèle de l’apprentissage de tous ces outils, les élèves suivent une formation avec des cours généraux, de l’histoire de l’Art, typographie, etc. Ils apprennent également à travailler sur la méthodologie, avec une initiation à la conduite de projets. « On peut dire que nous travaillons sur tout le spectre des outils audiovisuel. On y ajoute aussi de l’interaction entre les formations. C’est à dire que les graphistes peuvent réaliser des projets avec les élèves d’une autre filière par exemple… Les étudiants ont bien sur accès à tous les équipements du centre (post-production, plateau tournage, ordinateurs…) », ajoute Jean-Paul Debard.
