Par Emilien Ercolani le 01/11/2011
Connue et reconnue, l’école Bellecour, située, comme son nom l’indique, à Lyon, ne se repose pas sur ses lauriers, et continue de proposer des formations au goût du jour à ses élèves, notamment dans la section ESIA 3D. Revue et actualité de l’école du Rhône. 

La réputation de l’école Bellecour n’est plus à faire. En revanche, nous nous sommes intéressés à son actualité et aux évolutions futures de l’institut de formation, notamment en ce qui concerne sa branche ESIA 3D. Fondée en 1937 avec un cursus sur la mode uniquement, elle a donc évolué au fil des années, avec la création d’une section Arts Appliqués dans les années 70, une autre pour l’architecture d’intérieur, puis une orientation vers le design de produits dans les années 80. C’est à la fin des années 90 que le cursus 3D ouvre ses portes, ce qui donnera à Bellecour cette réputation d’école de « design et entertainment », fourmilière de talents pour l’industrie créative. 


Deux formations complémentaires

Actuellement, l’école propose déjà des cursus valorisants et diversifiés, qu’il s’agisse des cycles en 3 ans (Bachelor Infographie) ou en 5 années d’études (Master Réalisation 3D). Ces derniers bénéficient d’ailleurs d’une grande reconnaissance dans les milieux artistiques, promesse d’une certaine sérénité pour les élèves. « 100 % d’entre eux trouvent du travail dans les 6 mois qui suivent la sortie de l’école », nous assure Thierry Mélac, directeur de l’école. Comme de nombreuses autres écoles, Bellecour s’entoure d’un réseau de professionnels issus du secteur de la création pour dispenser les cours, hormis pour les matières générales (anglais, etc.).

Dès l’année prochaine, deux nouvelles formations 3D « complémentaires » seront proposées par l’école. Il s’agit des cursus spécialisés dans le Game Design et de Concept Artist. « C’est important pour nous, car par exemple les concepts artists suivent la production jusqu’au bout. Ils essayent de créer une synergie, une cohérence. Ce n’est plus un domaine ou un métier isolé comme cela a pu l’être ! », poursuit le directeur. Effectivement, il existe peu de formations qualifiantes pour les concepts artists, et celles qui existent sont souvent très traditionnelles, « sans intégrer ce qui est actuel, comme les mangas, les comics ou autre. Nous avons d’ailleurs beaucoup de concepts artists parmi nos professeurs, et nous avions également déjà fait intervenir The Black Frog en workshop ». 


En ce qui concerne la formation liée au Game Design, elle tombe à point nommé, selon Thierry Mélac. Effectivement, « le marché a de nouvelles attentes, sans compter que le secteur du jeu vidéo a entamé sa mutation, que ce soit des jeux qui deviennent de plus en plus graphiques et réalistes, ou ceux qui sont destinés aux nouvelles plateformes. Nous intègrerons également les nouvelles pratiques, comme la mobilité donc, mais aussi les réseaux sociaux, etc. En région, il n’y avait pas grand-chose de qualitatif, et nous avons aussi cherché à conserver une cohérence par rapport à cette formation. »

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